Sortie dominicale (par Pat l'ancien)

Compte-rendu de la sortie dominicale

Ce dimanche matin, les caprices du temps n'ont pas effrayé nos valeureux membres de l'ASBC, membres ô combien actifs. Le départ avait été fixé à 10 h 30 au bowling et l'horaire a été respecté scrupuleusement, le groupe s'étant rapidement formé et, mais ce n'était pas une surprise, aucun retardataire n'étant à déplorer. Si la ponctualité est la politesse des rois, elle est pour notre association une exigence première. Après une rapide concertation, le groupe a choisi l'option front de mer, faisant fi du vent d'Ouest qui avait fait place nette sur la piste cyclable : peu de runners ce matin, même les coriaces étaient restés sous la couette. Qu'importe, notre groupe téméraire s'est élancé sur l'asphalte avec la rage des vainqueurs, sûr de sa force, refusant de prêter l'oreille aux éventuels esprits chagrins prétendant que ce n'était que pure folie. La témérité et la force de caractère ne dispensent pas d'un minimum de raison et de stratégie, et le groupe a su très vite régler son allure sur celle de son élément le moins véloce. Sage précaution, le terrain étant particulièrement exposé aux rafales, il fallait en garder sous la semelle pour se garantir les meilleures chances de succès. Ainsi donc, notre vaillant groupe de chasseurs-cueilleurs a progressé avec une constance remarquable le long de la Saline et a atteint sans pertes la plage de Querqueville. Nombreux se seraient glorifiés d'un tel succès et auraient changé le cap à 180°, trop contents de s'en tirer à si bon compte. Que nenni ! Le groupe, avec une belle unanimité, a décidé de pousser son avantage et de continuer l'aventure toujours plus loin dans sa conquête de l'Ouest. C'est ainsi que nous avons passé le Fort d'Urville le mollet confiant pour atteindre sans coup férir le portillon marquant l'accès aux nouvelles cités.

Notre groupe, en dépit des apparences, n'étant pas constitué de simples machines à avaler du bitume, s'est accordé quelques délicieuses secondes de relâchement musculaire et tous nous nous sommes congratulés avec émotion. Mais déjà, il fallait repartir et les Asics piaffaient d'impatience. Retour vent dans le dos, ce n'était que justice, mis à profit pour améliorer le chrono. Je ne veux pas lasser le lecteur en relatant les menus détails de cette deuxième partie, je ne cacherai pas qu'il y eut des moments de souffrance, voire de doute, mais la solidarité n'est pas un vain mot et c'est un groupe plus que jamais uni qui s'est retrouvé à bon port après ce semi-marathon mémorable.

Vivement dimanche prochain !

Pat l'Ancien